Nous présentons ici quelques exemples de réalisations récentes. Le contenu de cette page est amené à être régulièrement augmenté.
- Le châtiment de Guillaume II, A.L. WILLETTE, peinture à l’huile sur toile, début du XIX°s., Musée de la Grande Guerre de Meaux.
Résumé du protocole d’intervention :
- constat d’état, diagnostic, propositions de traitement,
- dépoussiérage face et revers,
- consolidation d’une fente dans le bois du châssis,
- décrassage de la couche picturale,
- reprise de la déchirure de la toile fil à fil,
- application d’une fine pièce de renfort sur le revers de la déchirure,
- tests de solubilité de la couche de vernis oxydé,
- allègement du vernis au moyen de solvants,
- masticage des lacunes de couche picturale, mise à niveau des mastics,
- vernissage de l’œuvre,
- retouches
- couverture photographique continue et remise d’un rapport d’intervention pour documentation future.
- Still Life, L. HO, fin XX°s., peinture à l’huile sur toile, collection privée.
Résumé du protocole d’intervention :
- constat d’état de l’œuvre, propositions de traitement,
- dépoussiérage face et revers,
- remise dans le plan de la toile au niveau de la déchirure et de la déformation en partie supérieure de la composition,
- reprise de la déchirure fil à fil,
- application d’une fine pièce de renfort au revers de la déchirure,
- masticage des lacunes,
- réintégration colorée des mastics,
- couverture photographique continue.
- Marine, anonyme (Claude J. VERNET ?), XVIII°s., peinture à l’huile sur toile, collection privée.
Résumé du protocole d’intervention :
- constat d’état, diagnostic, propositions de traitement,
- dépoussiérage face et revers,
- démontage de la toile de son châssis ruiné,
- décrassage de la couche picturale,
- reprise des déchirures de la toile,
- reprise du manque de toile au centre de la composition par incrustation d’une pièce de toile à la contexture et épaisseur similaires,
- application d’une fine pièce de renfort sur le revers des accidents de la toile,
- application de quatre bandes de tension sur les chants, puis remontage de la toile sur son nouveau châssis,
- tests de solubilité de la couche de vernis oxydé,
- allègement du vernis au moyen de solvants,
- masticage des lacunes de couche picturale, mise à niveau des mastics,
- vernissage de l’œuvre,
- retouches,
- couverture photographique continue.
- Les Quatre heures du jour, L.J. WATTEAU, 1774, peintures à l’huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Valenciennes. Contexte : marché public de conservation-restauration des peintures, mandat Julie Chanut.

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